André Malartre et la revue

par par/by Yves Leroy
2016, in La Revue des revues no 55

Vingt années après le décès de son fondateur, le poète et homme de théâtre André Malartre, la revue apparaît aujourd’hui, parmi les revues qui essaimèrent de la Libération jusqu’aux années 50, comme exemplaire d’un mouvement de renaissance et d’affirmation de la vie, porté par des jeunes gens nés dans les ruines du Premier conflit mondial et qui avaient vécu leur jeunesse dans les années noires du Second. Après en avoir confié la gestion en 1958 à l’imprimeur-éditeur José Millas-Martin, qui fera durer l’expérience de avec Jean Dubacq jusqu’en 1968, André Malartre reprendra sa revue, au début des années 90, sous la forme d’un fanzine de la poésie qu’il baptisera iô – Le Bibelot, minuscule revue mensuelle fabriquée manuellement, chaque numéro présentant la relation singulière d’un poète et d’un plasticien, qui constitue aujourd’hui une collection poétique et plastique artisanale, particulièrement rare et précieuse.
André Malartre and the review
Twenty years after the death of its founder, the poet and playwright André Malartre, the review is nowadays considered, amongst the reviews that teemed from the end of World War II to the 1950s, exemplary of a movement of rebirth and affirmation of life carried out by young people born in the ruins of the first World War and who had lived their youth through the dark years of the second. After entrusting its management, in 1958, to the printer José Millas-Martin, who went on experimenting with along with Jean Dubacq until 1968, André Malartre was to take back the control of his review in the early 1990s in the form of a poetical fanzine he entitled – [The Trinket], a tiny monthly handmade magazine, each issue of which presents the singular relation between a poet and a visual artist, which now constitutes a particularly rare and precious handcraft poetical and visual collection.


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