Des Cahiers à l’enseigne du Soleil Noir (résumés)

par par/by Jean-Michel Goutier, propos recueillis par/interview by Jérôme Duwa
2014, in La Revue des revues no 51

Poète, performeur et essayiste, Jean-Michel Goutier évoque un aspect très méconnu des éditions le Soleil noir animées par François di Dio dont il fut collaborateur. Éditeur de livres-objets qui s’inscrivent dans l’héritage du surréalisme, le Soleil noir publia aussi des « cahiers ». Ce furent d’abord, les Cahiers Le Soleil Noir-Positions (1951-1953) dirigés par Charles Autrand (aux thématiques classiques : « La révolte en question », « la peine de mort », « l’art en question »…), auxquels succèdent en 1967, les Cahiers Noirs du Soleil qui proposent un dossier « LSD Mandala » puis s’émancipent de manière de plus en plus résolue de la forme classique de la revue ; l’objet le plus radical fut « L’internationale Hallucinex », no 3 de la série. Ces cahiers furent pour Goutier le point de jonction entre son activité militante et son engagement dans le mouvement surréaliste.

 

A poet, performer and essayist, Jean-Michel Goutier recalls a very little known facet of the Soleil Noir Editions [Black Sun Editions] animated by François di Dio, with whom he collaborated. Publisher of object-books inscribed in the heritage of Surrealism, the Soleil Noir also published “notebooks”. First the Cahiers Le Soleil noir-Positions (1951-1953) edited by Charles Autrand (on such classic themes like “The Revolt in Question”, “The Death Penalty”, “Art in Question”…) succeeded by the Cahiers Noirs du Soleil in 1967, the latter offering a “LSD Mandala” dossier, before breaking free more and more deliberately from the classical form of the review. The most radical object in the series was the “Hallucinex International”, the third issue in the series. These notebooks were for Goutier the junction point between his militant activity and his commitment in the Surrealist movement. 

 

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