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On arrive au terme du langage typographique privilégié par la technique occidentale de l’imprimerie. Ou vers un langage terminal, comme un terminal d’aéroport, arrivées et départs. Soit un langage élargi, augmenté, à travers toutes les technologies apparues depuis la fin du XIXe siècle. Dans un entretien de 1971, Roland Barthes dit que « depuis Mallarmé, nous Français, nous n’avons rien inventé, nous répétons Mallarmé, et bien heureux encore lorsque c’est Mallarmé que nous répétons ! ». Tout est dit là. On peut, oui, répéter les sonnets de Mallarmé. C’est ce qu’on appelle l’académisme, reprendre, en moins bien, un modèle éprouvé du passé. Une expérience simple est de regarder le sommaire d’une revue littéraire du début du XXe siècle : 90 % des noms ont disparu. Il est donc temps, en 2013, de faire l’inventaire du XXe siècle, et de dire que tout ce qui était indiqué comme “expérimental”1 par la critique littéraire, une façon d’indiquer pour elle que c’était des impasses, est en fait ce qui constitue le noyau dur de la littérature au XXe siècle. D’où, dans la revue, une partie historique, qui peut prendre la forme d’un dossier sur un auteur ou sur un mouvement au XXe siècle, et une partie création, qui sera une ouverture sur ce qui se passe de vivant au XXIe siècle. À la revue, typographique, sera adossé un site internet pour tout ce qui est animation numérique, sons, images fixes ou animées, dont les captures d’écran pourront nourrir en retour la revue papier. La revue se veut, évidemment, internationale.

La rédaction

Compte rendu dans La Revue des revues no 51


Coordonnées de cette revue :


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F-75004 Paris

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ISSN : 2268-8846
Année de création : 2013
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