Pas facile pour une revue nouvelle de trouver sa place dans les bibliothèques publiques pour de multiples raisons trop longues à développer ici.
Il faut donc faire preuve de patience et de pragmatisme. Première démarche : rencontrer les bibliothèques de votre quartier ou de votre ville. Vous obtiendrez leurs appréciations, leur intérêt ou leurs réserves, peut-être emporterez-vous leur conviction.
Pour élargir votre recherche, vous pouvez adresser une information à une sélection de bibliothèques de votre région. Vous trouverez sur la plupart des sites des structures régionales du livre la liste des bibliothèques de leur territoire. Ces instances régionales sont référencées sur le site de la FILL ou celui du CNL.
Pour Paris, le site de la Ville permet d’accéder à l’ensemble des établissements relevant de sa compétence, soit 58 bibliothèques de prêt et 11 bibliothèques spécialisées : bibliotheque.equipement.paris.fr. On peut sur ce même site accéder au catalogue de toutes les revues, magazines et journaux proposés par les établissements (hors bibliothèques spécialisées)Quelques chiffres qui donnent à réfléchir : Europe est présente dans 7 bibliothèques, Critique dans 8 et Les Temps modernes dans 4 d’entre elles. Cuisine actuelle bénéficie de 19 abonnements.
Vous pouvez élargir votre prospection au niveau national. Pour cela, un site précieux rassemble les plus importantes bibliothèques publiques (une centaine), il s’agit de l’Association des directeurs des bibliothèques des grandes villes : www.adbgv.asso.fr.
On trouvera en suivant le lien qui suit une réflexion d’un poète, homme de revues et bibliothécaire sur la question : Pierre Maubé. S’il part d’un constat assez sombre, il affirme qu’il ne faut désespérer de rien et propose quelques initiatives, remèdes et mesures : poezibao.typepad.com/poezibao/files/revues_et_bibliothques_2.doc.
Bon à savoir : si une bibliothèque souscrit un abonnement à votre revue, c’est, la plupart du temps, par l’intermédiaire d’une agence que vous recevrez la commande. Parmi les plus importantes : Ebsco (société américaine), France-Publications.
Certaines revues leur accordent une remise, d’autres non estimant qu’elles font déjà rémunérer leur service par les bibliothèques. Pour information, La Revue des revues leur octroie une remise de 10 %.