Les Cahiers Max Jacob n° 10

Dans ce numéro consacré au « résonances internationales » de Max Jacob, on ne s’étonnera guère de voir les revues briller de tous leurs feux. En Italie, Lacerba, revue fondée par Giovanni Papini et Adengo Soffici, en 1913, occupe la première place : des textes Jacob y furent publiés dans leur langue originale et l’auteur du Cornet à dés en devint même un collaborateur régulier : son nom apparaît à douze reprises entre 1913 et 1915. Du côté de sa réception critique, ce sont encore des revues qui occupent les premières loges : d’abord avec La Racolta (mars 1918), puis Noi, ou encore sous la plume d’Alberto Savinio dans La Ronda.
Dans le domaine hispanique, de l’Argentine au Mexique, en passant par la Colombie, ou le Vénézuela et l’Espagne bien sûr (Residencia, Cruz y Raya, Cervantes, La Esfera, Ultra, España, Grecia…), ce sont encore les revues qui ont été les « passeuses » privilégiées de l’œuvre de Max Jacob pour ce qui est de ses premières publications en espagnol comme de son accueil critique.
Les Cahiers Max Jacob n° 10, octobre 2010