Claude Courtot, une mort, difficile

Au début de ce mois d’août 2018 s’est éteint Claude Courtot. Un des derniers surréalistes ?

 

Le gré des rencontres l’amènera de l’étude à l’implication, la création et l’engagement. Sa rencontre avec André Breton, en 1964,  décidera de sa vie partagée entre enseignement et transmission. Le surréalisme devient, de sujet de thèse, axe de vie et d’écriture.

 

L’agrégé de lettres classiques s’intéressera notamment à Benjamin Péret, René Crevel, Victor Segalen ou Paul Léautaud.

 

 

La rencontre est tardive avec le mouvement : l’histoire se prolonge de ce deuxième surréalisme. Il a perdu la force de l’engagement du groupe – qui se dissout en 1969. Mais le parcours de Claude Courtot n’en devient pas solitaire : ses talents vont l’amener à collaborer ou s’impliquer dans des revues, L’Archibras,dirigée par Jean Schuster, L’Ellébore par Jean-Marc Debenedetti ; de 1996 à 2008, il préside l’Association des amis de Benjamin Péret. Il aura vu naître les Cahiers publiés depuis 2012. Ces dernières années, la revue Midi a accueilli des écrits de sa main.

 

Citons deux titres parmi son œuvre : Une épopée sournoise et Journal imaginaire de mes prisons en ruines : Hubert Robert 1793-1794 , deux récits publiés chez Corti.

 

Une présence discrète dans un paysage mouvant : on retrouve Claude Courtot évoqué dans l’article que l’ami Jérôme Duwa consacre à L’Archibras et Coupure dans La Revue des revues no 33.