Celebrity café (A.D.L.M. /Presses du réel) est co-dirigée…

…par Jean-François Bory, Sarah Cassenti et Jacques Donguy. Il s’agit d’une revue de création s’intéressant à ce que la poésie, la musique, la danse, les arts plastiques et les productions assistées par ordinateur peuvent nous apporter comme expériences nouvelles. Le mot « avant-garde » n’est pas désuet au comptoir de Celebrity cafe.

Cette revue entend garder présents à la mémoire les acquis tout droit venus des avant-gardes du passé, mais pas seulement celles dont la geste nous est contée jusqu’à plus soif. On peut se tourner ici vers le poète sonore Henri Chopin et comprendre ses liens avec Raoul Hausmann ou encore découvrir le musicien Jeff Golyscheff. Pourquoi ne pas regarder un peu plus intensément vers le Brésil avec Augusto de Campos ou vers la Suisse avec le poète concret Eugen Gomringer ? Et puis, en envisageant l’empire des signes, prêter une attention soutenue à la poésie japonaise des années 20 avec la figure essentielle de Kitasono Katué. Ce tour d’horizon permettra sans doute de mieux apprécier les créations vives d’aujourd’hui émanant de plasticiens, de chorégraphes, de performers, de poètes visuels, de mediapoètes qui s’interrogent sur l’achèvement de l’expérience entamée par Gutemberg avec l’invention du langage typographique. Élargir le langage est une expérience encore possible.

Celebrity cafe entend en administrer la preuve, diversement, avec les contributions de : Jacques Donguy, Henri Chopin, Ignacio Gomez de Liaño, Jean-François Bory, Raoul Hausmann, Jeff Golyscheff, Edouardo Kac, HP Process, Philippe Boisnard, Etienne Brunet, Eugen Gomringer, Augusto de Campos, Décio Pignatari, Les Idiotes, Sarah Cassenti, Hélène Defilippi, Mogly Speix, Jeffrey Louis-Reed, Naomi Shka, Jean Ricardou, Branko Miliskovic, Wang Di, Année 15, Loris Gréaud, Hubert Duprat, Nicole Caligaris, Nicole Benkemoun, Harry Ruhé, Ben Patterson, Mikaël Kasper, Jean-Noël Orengo, Jacques Demarcq, Trevor Wells, Pierre Boulez, Jérôme Duwa, Kitasono Katué.

Lire aussi le compte rendu signé Adeena Mey dans La Revue des revues no 51.