Partir en livre 2022 : L’Amitié

 

Quel beau thème que celui retenu par le CNL pour cette huitième édition de Partir en livre, du 22 juin au 24 juillet 2022.

 

Alors en guise de salut amical à cette manifestation estivale destinée au jeune public, au seuil des vacances d’été, nous vous présentons quelques revues, quelques initiatives élaborées au sein d’établissements qui vont bientôt fermer pour quelques semaines, quelques histoires où l’amitié a forcément sa place.

 

Volumes issus du travail du Potager des revues en 2019 (IMEC)

 

Nous vous avons avisés année après année de l’initiative de l’Académie de Caen et de l’IMEC, faisant travailler des élèves de collèges et lycées à partir d’archives littéraires, pour développer ensuite une production imprimée, de fort belle facture, et présentée avec fierté par quelques uns des élèves à l’occasion du Salon de la revue. : c’est Le Potager des revues, animé par l’ami Bernard Baillaud.

 

Une autre initiative, sous l’impulsion de Pierre Drogi, poète et enseignant, essayiste et traducteur, amène des élèves à rencontrer des poètes, à travailler en ateliers : il est l’organisateur depuis 2012 des Rencontres de poésie contemporaine au lycée Racine (Paris) à destination des élèves de l’établissement. Le résultat a été publié l’an passé et cette année encore par la revue Sarrazine, de l’ami Paul de Brancion. La restitution de ces travaux fait encore l’objet de périphéries du Marché de la poésie. Et nous accueillerons ces élèves au Salon de la revue en octobre prochain. Amitié, quand tu nous tiens…

 

 

Nous rendions compte de la création de la revue Bruire, impliquant à La Roche-sur-Yon l’École d’art dans le cadre d’un partenariat avec l’IUT de La Roche-sur-Yon (DUT Information et Communication) : de grands élèves, des étudiants direz-vous. Certes, mais le projet dépasse les murs de ces deux établissements. La profusion créative et poétique de cette belle revue doit aussi à l’inspiration des élèves de trois écoles, d’une classe de lycée, des élèves de cours de dessin et d’ateliers…

 

Les jeunes gens ont ce défaut de changer de vie, de ville, de désirs. Nombre de projets, de belles revues n’y survivent pas. Les technologies de communication ne suffisent pas à pallier l’absence. Ainsi, une revue récente, Seuils, élaborée à l’hypokhâgne du lycée Édouard-Herriot de Lyon en 2017, n’a pas duré plus d’un numéro inaugural. Ou alors, il faut un surplomb, un cadre qui assurera la pérennité des titres : deux exemples à l’annuaire d’Ent’revues en témoignent, fruit des travaux de (très) bons élèves qui trouvent là l’occasion de s’essayer à l’exercice revuistique et qui s’inscrivent dans une histoire longue, une génération d’élèves.

 

 

Créée en 1986, l’Association Historique et Archéologique du Lycée Henri IV publie depuis 1988 L’Émoi de l’histoire, au titre évocateur.

 

Au lycée Chateaubriand de Rennes, c’est Atala. Cultures et sciences humaines qui recueille les textes des élèves bretons, depuis 1998.

 

Comme chaque année, les étudiants de l’École Estienne, sous l’impulsion de Jérôme Duwa, autre grand ami, ont arpenté les allées du Salon. Ils ont tiré de leurs rencontres avec des revuistes, de leurs lectures des numéros qui leur ont accroché l’oeil, des articles collectifs qui visent à les présenter, en offrir une lecture singulière.

 

Nous vous invitons à les lire ici et à partager leurs curiosités, leurs lectures.

 

L’enfance de l’art a besoin de lieux pour s’épanouir, et du relais des ainés pour aiguiller, transmettre. Mais dans les aventures en revue, l’amitié même est indispensable.

 

Bel été à tous !