Le Programme du 33e Salon de la Revue

Découvrez l’intégralité du programme du 33e Salon de la revue

– plus de 30 débats, tables rondes et rencontres – que l’équipe d’Ent’revues vous a concocté.

 

Programme du Salon 2023 imprimé

Avec des revues de tous horizons :

 

Réparations, Études tsiganes, Mettray, Daïmon, POLYGONE, Zone critique, Sens public, Sœurs, Nioques, les Cahiers Sade, Brèves, La revue du MAUSS, CAFÉ, la rbl, Europe, Recours au poème, La revue d’Histoire culturelle, Les Cahiers de l’enfance, enfance&PSY, Continuum, Communications, Semicerchio, Francofonia, Les Nouvelles de l’archéologie, Papilles, les Cahiers Charles Fourier, Corrode, Le Regard Libre, Terrain, Diacritik, La Mer gelée, Affixe…

 

Programme complet

 

 

 

 

 

à la Halle des Blancs-Manteaux

(Paris 4e)

Entrée libre et gratuite

***

Vendredi 14 octobre : 20h-22h

Samedi 15 octobre : 10h-20h 

Dimanche 16 octobre : 10h-19h30

 

Plus d’informations ici

 

 

 

VENDREDI 13 OCTOBRE

OUVERTURE

20h30

Salle Daniel Delort

 

Europe

La traversée d’un siècle

 

La revue Europe constitue une aventure intellectuelle et artistique majeure, presque mythique. S’y sont forgées des idées et des convictions humanistes et on y lit, depuis cent ans, des chroniques, des textes en prose ou des poèmes qui jalonnent un siècle mouvementé. Depuis 1923, des hommes et des femmes y ont œuvré, entremêlant création et critique, pour accueillir les idées, la diversité du monde et des textes de tous horizons. Pour célébrer cet anniversaire nous vous invitons à une soirée de lectures de textes d’écrivains du monde entier – de Romain Rolland, Henri Michaux et Bernard Noël à Primo Levi, Ossip Mandelstam et Oksana Zabujko – qui font traverser notre histoire et témoignent de l’engagement dans le monde d’une revue savante et hospitalière. Un événement imaginé et présenté par le directeur d’Europe Jean-Baptiste Para et le poète Olivier Barbarant. Lectures par la comédienne Hélène Lausseur.

 

 

 

 

SAMEDI 14 OCTOBRE

  

10h30-12h

Salle Daniel Delort

Passeurs de revues

 

Les revues s’adressent aux adultes, principalement. Pourtant, des initiatives existent, qui amènent des jeunes vers ce territoire méconnu et dans des contextes scolaires. Il s’agit de transmettre du désir, de la poésie, de la créativité, des techniques, des modèles et de l’exigence. Nous vous invitons à découvrir trois expériences pédagogiques originales et à échanger avec leurs animateurs : Paul de Brancion de Sarrazine et le poète Pierre Drogi qui animent des ateliers au lycée Racine à Paris, Bernard Baillaud qui cultive Le Potager des revues à partir de fonds de l’IMEC et Jérôme Duwa qui associe les étudiants de l’École Estienne et le Salon. Venez partager ces expériences et, pourquoi pas, vous en inspirer.

 

 

12h-13h

Salle Daniel Delort

Réparations : « les amoures »

 

Réparations est une revue d’amours. Elle cherche à tisser des liens entre des paroles posant ou affrontant les questions de l’oppression et de la légitimité, des témoignages et des textes décrivant les luttes – sexuées, sociales, pour son numéro zéro – dont les corps opprimés font l’expérience au quotidien. Ce qui fut attaqué, blessé, méprisé, déconsidéré voire non-considéré, mérite réparations. Si Réparations est une revue de poésie, c’est par là où elle cherche à mêler, à nourrir et à mettre en lumière des relations entre ce qui serait de la poésie et ce qui n’en serait pas. Ses animateurs et animatrices présentent un projet atypique. Avec S. Hémon, A. Kawala & M. Perrin.

 

 

12h-13h

Salle Jacques Julliard

Archéologie de l’enfance 

 

L’archéologie s’est longtemps focalisée sur le monde des adultes, reléguant celui de l’enfance au second plan. On s’y intéresse aujourd’hui davantage, l’instituant en un objet d’étude très riche qui renvoie à la manière dont la société définit, considère et traite les enfants. C’est pourquoi Les Nouvelles de l’archéologie y consacre un numéro entier qui l’envisage avec une grande variété d’angles. Les nouvelles données archéologiques permettent de les inscrire dans l’espace public comme privé, d’aborder des sujets importants qui courent de la préhistoire à l’époque contemporaine – les rites funéraires, l’alimentation, le jeu et les jouets, le travail des enfants, leur statut de réfugiés lors de conflits armés… Une présentation par ses coordinateurs, François Giligny & Olivier Blin.

 

 

13h-14h

Salle Daniel Delort

 

Quand les femmes s’en mêlent

 

Sœurs est une revue thématique et illustrée, réunissant depuis 2020, chaque semestre, une vingtaine d’écrivaines de toutes les époques et régions du monde. Avec son dernier numéro, « Gourmandes », elle donne à lire une littérature du plaisir, de l’excès, loin des injonctions sexistes à la tempérance et à la sobriété. Ce que permet ce rendez-vous éditorial régulier, c’est une prise de conscience : l’écriture est un refuge intime autant qu’un espace social et politique. La nécessité d’amplifier ces voix assourdies par le patriarcat est aussi une responsabilité. C’est d’elle que nous vous invitons à discuter avec celles – bénévoles, autrices, traductrices, illustratrices — qui font vivre la revue.

 

13h-14h

Salle Jacques Julliard

 

Le cinéma autrement

 

Quelle place trouver en 2020, au moment de la création d’Apaches, pour une revue qui parle de cinéma et ne s’inscrit pas dans un circuit commercial ou académique préétabli ? Auto-éditée, avec très peu de moyens, elle existe néanmoins dans un paysage en crise. Son équipe s’est adaptée pour défendre ses choix, apprivoisant une forme hybride, s’allouant un espace d’écriture le plus libre possible. Apaches concilie un espace d’expression protéiforme, une liberté de ton et une indépendance fermement revendiquées. L’équipe présente son travail, ses choix et sa manière de travailler. Avec A. Caoudal, M. Gacel, A. Presselin & M. Thébault

14h-15h

Salle Daniel Delort

 

Transmettre la littérature

 

Le patrimoine littéraire de la France a d’évidence un rayonnement international. Mais qui en sont les véritables acteurs, qui le met en valeur, l’anime ? Les sociétés d’amis d’auteur et les éditeurs ont eu leur part dans la diffusion des textes et des grandes figures littéraires. Mais qu’advient-il quand le temps passe, qu’il n’y a plus d’ayants droit et que les lieux de mémoire littéraire doivent survivre ? Il semble important de réfléchir le rôle des collectivités, des institutions, des associations, pour promouvoir ce patrimoine immatériel dont on oublie l’importance dans l’économie culturelle. Un débat avec J. Arnaud (Amis de J. Proal), A. Corre (AAJRAF), H. Courtemanche (Amitié Charles Péguy), B. Thomas (Maison de Verlaine) & J. Ursch David Néel (Ass. Alexandra David Néel).

 

 

14h-15h

Salle Jacques Julliard

 

La fête !

 

Qu’ils soient musiciens, circassiens, forains, artistes de scène ou simples participants, les Tsiganes et les voyageurs demeurent des acteurs incontournables de la fête. Autour de la dernière livraison d’Études tsiganes qui se consacre à ce thème profus, retrouvez l’équipe de la revue pour explorer les multiples facettes des imaginaires et pratiques tsiganes dans la fête contemporaine. Une rencontre avec Grégoire Cousin, Gaëlla Loiseau (co-directeurs scientifiques d’Études tsiganes) & Chiara Tribulato (spécialiste en études historiques, géographiques et anthropologiques).

 

 

15h-16h

Salle Daniel Delort

 

« Daïmon est surréaliste dans sa singularité »

 

Créée en 2018, Daïmon peut bien passer pour surréaliste ! En paraphrasant Breton : « Daïmon est surréaliste dans sa singularité ». La revue évoquera son manifeste, mettant en perspective ses huit parutions et quatre hors-série. Attachée aux rencontres singulières, aux écritures, Raluca Belandry, traductrice et directrice de Daïmon, dialoguera avec l’un de ses auteurs, Frédéric Aribit (Cahiers André Breton).  L’occasion d’aborder la question de la littérature en revue – acte à la fois créateur et politique – en revenant sur l’aventure surréaliste et le rôle joué par les revues. L’horizon de la rencontre sera de révéler, à travers ces deux expériences littéraires, la nécessité du langage créateur sur la « merveilleuse partition » de la littérature.

 

 

15h-16h

Salle Jacques Julliard

« 2023 : année poétique ? »

 

L’année 2023 vit un retournement médiatique inédit. Si, depuis des décennies, la poésie a pu souffrir d’un manque d’exposition dans la presse ou de ventes modestes, cette année se singularise par un rare engouement : articles en Une des suppléments des quotidiens du soir, ventes en croissance nette. Le genre poétique semblerait désormais faire florès.

Pourtant, au-delà de cet indéniable succès, on n’a peut-être pas assez parlé du rôle premier et indispensable des revues dans la vie des poèmes, la manière dont, avec patience, elles font vivre au quotidien la poésie. Pour parler de ce rôle essentiel, Diacritik a convié trois autrices : Suzanne Doppelt, Laure Gauthier et Murièle Camac.

 

 

16h-17h

Salle Daniel Delort

]Affixe[

 

Affixe est une revue littéraire consacrée aux préfixes et aux suffixes, née en 2023. Chaque numéro suggère une définition tant décantée que multi-facette d’un affixe singulier. Se consacrer aux affixes, revient à questionner l’époque, ses humeurs et ses usages linguistiques — et l’écriture-même —, par l’invitation à la production de textes littéraires. Tugdual de Morel et Élie Petit, accompagnés des autrices et auteurs, présenteront leur projet atypique. Une rencontre accompagnée par une série de lectures de textes issus du 1er numéro consacré au suffixe « -ment » et du 2e numéro consacré au préfixe « dé- ».

 

16h-17h

Salle Jacques Julliard

Qui a le droit de (dé)penser l’architecture ? 

 

Fondées en 2022 par les architectes Quentin Dejonghe et Nicolas Houssais, les Éditions POLYGONE diffusent des paroles, des récits visuels ainsi que des projets critiques, qui tendent vers la reconnexion de l’architecture et de ses usagers, par le (re)positionnement des problématiques sociétales au cœur du débat architectural et urbanistique. Au sein de la revue POLYGONE, ils mêlent leurs propres réflexions avec celles d’architectes, d’artistes, de sociologues, de philosophes ou encore d’écrivains, sur la fabrique de la ville, de la campagne et de la société. Une rencontre pour saisir la manière dont l’enseignement, la critique et la conception architecturale contemporaine peuvent se nourrir des pensées et des expérimentations venues d’autres champs.

 

 

17h-18h

Salle Daniel Delort

« La hache qui brise la mer »

 

La mer gelée, revue littéraire créée à Dresde en 2000 qui rassemble des textes contemporains de fiction et de poésie, tire son nom d’une lettre bien connue de Franz Kafka à Oskar Pollak de janvier 1904. II y écrit qu’un livre doit être « la hache qui brise la mer gelée en nous ». Dès l’origine imaginée sans frontières, elle réunit d’abord des textes en allemand et en français, et à partir de ce bilinguisme revendiqué, se développe en rhizome sur toutes sortes de territoires linguistiques et esthétiques, contre toutes les littératures d’enracinement national. La mer gelée présente son numéro « amour » avec des textes et des chansons. Avec Stéphane Bouquet, Philippe Hauer, Noémi Lefebvre, Alban Lefranc, Frank Williams & Dorothée Zumstein.

 

 

 

17h-18h

Salle Jacques Julliard

En commun !

 

Le nouveau numéro de La Revue du MAUSS propose un éloge des institutions partagées. Si l’épuisement des ressources et de la planète nous enjoint de prendre soin de ce qui nous est donné, les « communs » désignent aussi ce que nous nous donnons, « par-dessus le marché » et ses logiques d’appropriation, mais aussi au-delà de l’emprise de l’État. Qu’il s’agisse des formes contemporaines d’économies coopératives, de notre bonne vieille Sécu, des communs numériques ou environnementaux, ne se manifeste-t-il pas une aspiration au partage ? À donner, recevoir et rendre, dans le cadre d’institutions nouvelles, de modes démocratiques, où puisse s’approfondir ce sens du commun. Une rencontre animée par François Bordes pour débattre et revenir sur 40 ans d’histoire de la revue. Avec A. Caillé, Ph. Chanial, P. Crétois, É. Jourdain & L. Kauffmann.

 

17h30 Espace éphémère

Suave & métallique

 

18h-19h

Salle Daniel Delort

 

Pourquoi traduire la poésie grecque contemporaine ?

 

La poésie grecque contemporaine reste peu connue en France, malgré la grande visibilité médiatique du pays lors de la crise économique. Le double numéro bilingue GRÈCE / ΕΛΛΑΔΑ de Nioques met en avant non pas une poésie de crise mais une poésie critique. Critique dans son questionnement d’un lien entre écriture poétique et actualité sociopolitique. Critique quant aux formes habituellement traduites en France. Ce numéro trace une lignée poétique hétérodoxe et hétérogène qui ne se construit pas contre, mais à côté. Venez découvrir des textes variés qui couvrent plus de 70 ans. Avec Ioannis Chondros, Barbara Dimopoulou & Eleni Gioti.

 

18h-19h30

Salle Jacques Julliard

Sur le bout de la langue

 

Sens public est une revue qui faite pérégriner les idées, qui relie. Portée par une rédaction multilingue et internationale – Lyon, Montréal, Salvador et Paris –, la revue questionne le monde, les changements politiques et les nouvelles formes pour les penser. À l’occasion de son anniversaire, Sens public lance au Salon de la revue sa première anthologie imprimée. Une manière de revenir sur une aventure collective et reprendre une redoutable interrogation qui brûle le bout de la langue : pouvons-nous habiter un monde en crise ? une rencontre avec Gérard Wormser et l’équipe de la revue – Junia Barreto (Voix indigènes), Roberto Gac (Théorie de l’Intertexte),
Joëlle Dautricourt (L’écriture heureuse) & Niels Planel (Là où périt la République)…

 

 

19h-20h

Salle Daniel Delort

Ce qui nous corrode

 

Fondées en 2019, les Éditions Dynastes portent le nom d’un scarabée. Elles fabriquent à la main les livres de leur catalogue. Elles éditent aussi la revue Corrode, un espace d’expérimentation pour les auteurs et autrices. La maison vous invite à une rencontre autour des points de contact entre l’édition de livres et de revues, des dialogues qui entourent l’écriture, des je et des nous de la littérature et de ce qui corrode le corps, le monde, le langage. Avec : Thibaud Maczka Hervier (éditeur, fabricant) & Victor Taranne (auteur).

 

 

 

 

 

 

DIMANCHE 15 OCTOBRE

10h30-12h

Salle Jacques Julliard

 

L’Accueil fait aux revues

 

La presse à ses maisons, ses kiosques. Les livres leurs librairies, leurs bibliothèques. Les revues doivent jouer des coudes pour s’y faire une place. Nous avons demandé à trois professionnels, dans les domaines de la librairie, de la bibliothèque, de la recherche et de l’archive, comment ils voient venir à eux les revues, avec quelles motivations, et quels sont leurs critères d’acceptation. Avec Natacha De la Simone (librairie L’Atelier, Paris), Benoît Descharrières (BPI – Centre Pompidou) & Goulven Le Brech (IMEC). Une séance imaginée par Ent’revues et animée par Jacques Munier.

 

 

12h-13h

Salle Daniel Delort

Des voix qui traversent le monde

 

Le CRIC vous invite à découvrir deux revues littéraires italiennes qui mettent en avant d’autres langues, des voix qui traversent le monde. Ainsi, S. Svolacchia, M. Landi, F. Stella et I. Gayraud présenteront la revue de poésie comparée Semicerchio qui consacre un numéro à la réception de l’œuvre d’Andrea Zanzotto en dehors de l’Italie. Puis, M. C. Gnocchi, G. Métayer et S. De Balsi, feront découvrir la 83e livraison de Francofonia qui rassemble de articles et des interviews autour des voix féminines francophones originaires de Hongrie du XIXe siècle à aujourd’hui. Une double rencontre présentée par Valdo Spini, président du CRIC.

 

12h-13h

Salle Jacques Julliard

L’imagination au pouvoir

 

« Tout le bonheur des hommes est dans l’imagination ». Cet adage, forgé par le Marquis de Sade, pourrait servir d’étendard à tous ceux pour qui la création artistique est essentielle. Mais au-delà de l’art, Sade nous montre, en mettant en pratique cette formule à quel point le territoire de l’imagination ne connaît pas de limite. « L’imagination au pouvoir », c’est aussi l’un des slogans phares de Mai 68. Il contient une promesse de bonheur, mais aussi de transgression, de jeu avec les limites. En un mot, il ouvre un champ de possibles. C’est autour de cette thématique, chère au « divin Marquis », que s’articule ce second opus des Cahiers Sade. Sylvain Martin qui a coordonné ce numéro échangera avec Isabelle Goncalves, Thomas Perino & Patrick Wald Lasowski.

 

13h-14h

Salle Daniel Delort

 

Hommage à Daniel Delort

 

Figure de l’édition indépendante, Daniel Delort (1947-2023) a disparu le 1er février. Il fut un homme du livre complet puisqu’il aura été poète, imprimeur, éditeur, et tout particulièrement revuiste, depuis les années 1970, avec les créations des revues Le Gué puis Brèves, Actualité de la nouvelle, au sommaire de laquelle on trouve nombre d’écrivains français des trente dernières années. Humaniste, solidaire, il a par son militantisme marqué le milieu de l’édition indépendante en luttant pour l’établissement d’un juste tarif postal pour le livre. Une évocation de cet homme bienveillant animée par Éric Dussert avec des auteurs, critiques, éditeurs et amis proches.

 

13h-14h

Salle Jacques Julliard

Les revues de sciences sociales à l’ère numérique

 

L’apparition du numérique a bouleversé profondément le paysage des revues. De nouveaux outils, de nouvelles formes, de nouvelles pratiques se sont progressivement imposés. Comment les envisager dans le champ des sciences sociales ? Entièrement numérique, la Revue d’Histoire culturelle (XVIIIe-XXIe siècles) et ses animatrices, Évelyne Cohen et Pascale Goetschel, nous invitent à penser, à partir d’expériences multiples, les choix éditoriaux (positifs ou par défauts), les contraintes, les stratégies, les publics spécifiques, les modalités de lecture et d’écriture que ces formes nouvelles induisent. Elles dialogueront avec l’équipe d’Open Edition, M.-A. Matard-Bonucci d’Alarmer, Th. Parisot de Cairn.info & Ph. Artières d’En attendant Nadeau.

14h-15h

Salle Daniel Delort

La richesse du fragment

 

Les formes discontinues demandent une approche particulière, induisent une manière de lire altérée mais aussi des stratégies de publication singulières. On y perçoit une volonté d’élargir le sens du texte. Le PEN Club vous invite à réfléchir ces enjeux complexes à partir d’expériences particulières les formes fragmentaires – le journal, les essais, l’écriture aphoristique, l’anthologie… et bien évidemment, les revues ! Antoine Spire (président du PEN Club) échangera, en revenant à leurs pratiques et leurs spécificités, avec David André de la rbl, Aurélie Journo de CAFÉ, Carole Mesrobian de Recours au poème & J.-B. Para d’Europe.

 

14h-15h

Salle Jacques Julliard

Les institutions en quête sens

 

Les revues Les Cahiers de l’enfance et de l’adolescence et enfances&PSY s’intéressent aux lieux qui accueillent les jeunes de tous âges en souffrance. La complexité de leurs missions éducatives, médico-sociales et sanitaires nous questionnent sur le sens du dispositif institutionnel et son fonctionnement aux niveaux symboliques, affectif, intersubjectif et thérapeutique. Mais aussi sur le plan opérationnel et de ses ressources concrète. Olivier Douville, psychanalyste (Cahiers…) et Jean-Pierre Benoît, psychiatre (enfances&PSY), vous invitent à réfléchir l’approche interdisciplinaire du triptyque jeune-famille-institution ainsi qu’à partager vos expériences et vos réflexions avec eux.

15h-16h

Salle Daniel Delort

 

Rencontrer une revue

 

Le numéro 26 de la revue Mettray qui vient de paraître est consacré aux revues. Plus précisément, à la « rencontre » que l’on a pu avoir avec une revue. Dans ce numéro, trente-cinq auteurs, écrivains, artistes peintres, architectes, photographes, historiens d’art, écrivent sur la revue à laquelle il se sont attachés un temps, parlent de cette « rencontre » qui, peut-être, a eu une influence sur ce qu’ils sont devenus, sans en faire l’historique ni la critique. Autour de Didier Morin qui dirige Mettray, Typhaine Garnier de TXT et Patrick de Haas, historien d’art, spécialiste des avant-gardes, partageront leurs expériences et ce lien particulier qui les unit à une revue.

 

15h-16h

Salle Jacques Julliard

 

Papilles vous met l’eau à la bouche

 

Depuis déjà plus de trente ans, Papilles, créée en 1991, accueille des érudits, des spécialistes, des professionnels ou des amateurs, tous passionnés par l’art culinaire sous toutes ses formes. On y parle de tout ce qui touche à la table : son histoire, ses arts, ses industries, ses terroirs, ses pratiques et ses coutumes… Phénomène unique dans le paysage des revues, elle vous convie à un florilège de lectures gourmandes de textes très divers parus depuis sa création pour vous mettre l’eau à la bouche. Avec A. Bouygues, M. Calinon, N. Hersent & K. Khodorovsky.

 

16h-17h

Salle Daniel Delort

 

La grande traversée de Continuum

 

Depuis vingt ans, Continuum s’emploie à mettre en partage des écritures francophones différentes qui dépassent leur provenance. Elle se conçoit comme un espace où s’articule des lieux et des langues, explorant le vécu dans le lieu et dans la langue. Pour fêter une aventure continue et exigeante, elle convie des auteurs de textes qui y ont paru, dévoilant les secrets de grandes amitiés littéraires qui traversent les territoires, les histoires, la langue française et la langue hébraïque. Une rencontre avec, autour de Marlena Braester sa créatrice, Agnès Ben Simon, André Chabin, Sylvestre Clancier, Marcel Cohen, Colette Leinman, Nimrod, Betty Rojtman & Esther Tellermann.

 

 

16h-17h

Salle Jacques Julliard

40 ans de Terrain !

 

Terrain fête ses 40 ans ! Mais pas seule ! Elle s’entoure de revues proches pour interroger sa place et son rôle dans le paysage de la recherche en anthropologie contemporaine. Avec Gradhiva, L’Homme, Techniques&culture et Ethnologie française, elle vous invite à penser des enjeux et défis importants : le manque de moyens et de soutiens des institutions, les conditions de publication, les nouvelles formes de travail des chercheurs, les engagements de chacun… Plutôt que de souffler des bougies, venez faire, avec Terrain et ses camarades, un tour d’horizon de la recherche en anthropologie aujourd’hui.

 

16h Espace éphémère

Pourtant

 

17h-18h

Salle Daniel Delort

La fiction dans la vie

 

Pour débuter sa deuxième décennie, Zone Critique s’interroge sur la place de la fiction dans nos vies, de l’inscrire dans un réel compliqué. C’est que si on évoque souvent (trop ?) le « pouvoir d’évasion des mots », il faut se rappeler surtout que la littérature permet de se confronter à la matérialité de l’existence et nous offre de percevoir la radicalité et l’étrangeté du contemporain. Pierre Poligone et Sébastien Reynaud, directeurs de la revue, discuteront de ces enjeux avec Victor Dumiot dont le premier roman, Acide, témoigne de la puissance et de la violence de la fiction et des nouveaux petits formats que la revue propose désormais, cotamment celle de leur invité « Les Petites lèvres ».

 

17h-18h

Salle Jacques Julliard

L’épaisseur du quotidien

 

Le dernier numéro de Communications est consacré au quotidien. Notion complexe, dense, presque contradictoire qui implique une temporalité double. Celle, la plus concrète qui soit, d’une journée ordinaire considérée pragmatiquement, et celle, plus large, répétée, qui s’incarne dans les formes historiques et sociales de la réalité physiologique et matérielle. Le « quotidien », avec ce qu’il porte de familier, pose d’emblée un véritable défi à la description. Si la littérature semble la plus armée pour rendre compte de la continuité et de la répétition, du banal et de l’exceptionnel, les sciences sociales n’ont pas désarmé devant la difficulté. En témoignent les interventions du 112e numéro que présentent P. Cingolani, V. Nahoum-Grappe, M. Perrot & Th. Pillon.

 

17h30 Espace éphémère

Hurle-Vent

 

18h-19h

Salle Daniel Delort

 

Charles Fourier féministe ?

 

Consacrés à faire vivre l’héritage intellectuel du philosophe, les Cahiers Charles Fourier s’emparent des débats contemporains pour les éprouver à la lumière de sa pensée. Son dernier numéro explore la question du féminisme qui imprègne toute son œuvre. Un parti pris fondateur qui nourrit les premiers élans féministes militants du 19e siècle. Deux cents ans plus tard, on se demande s’il serait considéré comme féministe aujourd’hui ? Loin d’être dépassée, sa pensée continue d’être à l’avant-garde des conceptions contemporaines. Pour s’en convaincre, venez écoutez la conférence débat animée par M. Antoine avec N. Chosson & F. Perrier qui ont coordonné cette livraison.

 

18h-19h

Salle Jacques Julliard

 

Points de vue suisses

 

À l’occasion de la publication du 100e numéro de la revue suisse romande Le Regard Libre, son correspondant à Paris Nicolas Jutzet vous convie à une discussion au sujet des différences entre nos deux pays et des enjeux idéologiques qui parcourent la Suisse et son histoire. Ce numéro exceptionnel propose notamment un grand débat entre deux des plus grands ténors de la politique helvétique du siècle dernier – l’un romand, Pascal Couchepin, l’autre alémanique, Christoph Blocher. Opposés sur de grands dossiers, à commencer par la relation avec l’Union européenne, ils ont ainsi structuré le débat public à l’aube du troisième millénaire. L’occasion d’un éclairage sur la Suisse et les questionnements qui l’agitent plus que jamais.