De 2012 à 2024, Les éditions Éric Pesty publièrent K.O.S.H.K.O.N.O.N.G. Cette revue agrafée de 20 pages, à la maquette extrêmement soignée, fut dirigée par le poète, homme de radio et infatigable revuiste Jean Daive. Empruntant son titre au lac au bord duquel vécut la poétesse américaine Lorine Niedecker, cette revue fut ouverte aussi bien à
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Réalités secrètes, fondée en 1955 par Marcel Béalu, fut la première revue éditée par René Rougerie, qui la co-dirigera à partir du troisième numéro. La revue, qui vivra vingt-cinq années, le temps de faire paraître 42 numéros, se démarque dans le champ littéraire contemporain. Accordant toute sa place à la littérature fantastique, dans la diversité
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Après avoir brossé le portrait des revues artistiques et littéraires niçoises, formidable floraison depuis les années 70, dans La Revue des revues no 70, Christian Arthaud met à profit son goût des listes et se propose de dresser celle des revues surréalistes francophones à partir de 1969. Trois ans après le décès d’André Breton, Jean
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À peu près contemporaine de la revue Le Grand Jeu, Discontinuité parut une seule fois en juin 1928. Discontinuité fut créé par Arthur Adamov alors âgé de 20 ans, comme mouvement et groupe accueillant des membres rejetés par les surréalistes. Il établit une relation amicale avec Le Grand Jeu, groupe fondé par Roger Gilbert-Lecomte et
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La revue Arguments (1956-1962), animée principalement par Kostas Axelos, François Fejtö, Jean Duvignaud et Edgar Morin, a surtout été analysée comme un jalon important de l’anticommunisme de gauche, et comme un laboratoire des idées de Mai 68. Ce prisme interprétatif a occulté tout un pan de réflexion qui a pourtant été déterminant dans la revue
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Vort est un magazine littéraire édité de 1972 à 1976 par Barry Alpert aux États-Unis. Bien souvent acclamé par la critique pour son contenu (« l’encyclopédie malheureusement inachevée de la Nouvelle Poésie Américaine »), il reste peu étudié en tant qu’objet. Les neuf numéros (sauf un) suivent une même logique, énoncée par l’éditeur dans le
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C’est chose peu connue : l’écrivain provençal Henri Bosco (1888-1976) a passé près de 25 années au Maroc, entre 1931 et 1955. Outre la publication de plusieurs ouvrages importants, notamment Le Mas Théotime (éd. Charlot, 1945) prix Renaudot, il y dirigea durant cette période très compliquée la revue Aguedal (une vingtaine de numéros avec une
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En 1968, la revue Chorus s’est fondée autour de poètes (qualifiés de « nouveaux réalistes ») et de plasticiens, rassemblés par le leitmotiv : « déchiffrer le langage de la réalité quotidienne. » Cet article analyse les moyens (maquettes et couvertures, choix de mises en pages, procédés de désauctorialisation favorisant des montages de textes anonymisés)
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Revue d’une fin de siècle, titrée ainsi en forme d’irrévérence à son illustre devancière la NRF, la NRV a connu quatre numéros entre 1996 et 1999, et des tentatives de résurrection sans lendemain. On l’associe généralement à Frédéric Beigbeder, le plus vibrionnant de ses animateurs. Y seront publiés des écrivains alors en voie de reconnaissance
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Dans l’histoire des Éditions Rougerie, la revue Centres (1945-1947), fondée à la Libération par Robert Margerit, Georges-Emmanuel Clancier et le tout jeune René Rougerie, occupe une place particulière. Imprimée à Limoges par la même Société des Éditions Ouvrières du Centre que le grand quotidien local, Le Populaire du Centre, auquel collaborent les trois directeurs de
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