L’histoire des revues françaises entre 1940 et 1944 s’explique par leur rôle central dans l’accomplissement de la recherche qui a pris une importance vitale avec la « mobilisation scientifique » décrétée depuis le milieu des années trente. Cette configuration fonctionnaliste légitime l’impératif de l’adaptation à l’Occupation qui permet la sauvegarde d’une bonne partie du champ
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Le sens donné à la reparution d’Esprit sous Vichy alimente une polémique interminable. Là où les uns dénoncent des complaisances coupables et anciennes pour l’idéologie de la Révolution nationale, les autres ne veulent retenir que la lucidité précoce d’un esprit de résistance. L’accès aux Carnets d’Emmanuel Mounier dans leur intégralité, la redécouverte d’un texte méconnu
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L’hebdomadaire Comœdia, sous-titré « hebdomadaire des spectacles des lettres et des arts », voit sa parution s’échelonner du 21 juin 1941 au 5 août 1944. Il reprend le titre d’un quotidien disparu en 1937, même s’il s’avère foncièrement différent. Malgré une prétention affichée àl’indépendance, Comœdia est contrôlé en sous-main par les autorités allemandes. En conclure
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À travers la lecture exhaustive de la collection de trois revues historiques, la Revue Historique, la Bibliothèque de l’École des chartes et la Revue d’histoire de l’Église de France, l’article se propose de répondre à trois interrogations de natures différentes. Tout d’abord, il s’agit de répondre à la question toujours plus actuelle du degré d’efficacité
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Un recensement non exhaustif des principales revues littéraires légales sous l’Occupation permet de dresser une typologie de ces revues par type éditorial, puis de considérer leur publication comme un moyen d’insuffler un esprit de résistance de préférence à une résistance au sens strict. Ce catalogue géographique de revues met en valeur les regroupements de rédacteurs
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Les principaux périodiques musicaux cessent de paraître sous l’Occupation. C’est le cas notamment de La Revue musicale, dont le rédacteur en chef, Robert Bernard, décide de suspendre la publication en juin 1940. Quelques mois plus tard, Robert Bernard prend l’initiative de créer L’Information musicale, un hebdomadaire dont le premier numéro sort le 22 novembre 1940
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Pour les revues, la guerre a été un cataclysme qui a balayé, provisoirement ou définitivement, des dizaines de titres. Or, contrairement à l’image mythique des journaux qui avaient choisi de se saborder soit au début de l’Occupation en zone nord, soit après novembre 1942 en zone sud, contrairement aux mesures de censure de l’édition symbolisées
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Les Documents français, organe créé en 1939 pour fournir, avec une neutralité revendiquée, des dossiers d’information sur des sujets d’actualités, et qui se maintint sous Vichy, semblent se situer aux antipodes de ces revues de doctrine que furent Idées et France revue de l’État nouveau, l’une et l’autre pilotées par les milieux proches de la
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Cas atypique dans ce volume, la Revue de synthèse fait partie des périodiques qui n’ont pas paru sous l’Occupation. L’objet de cet article est de montrer que l’interruption de la publication n’a pas pour origine une volonté délibérée de son directeur, Henri Berr, qui aurait ainsi, selon l’expression consacrée, « sabordé » sa revue, mais
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L’histoire des revues catholiques sous l’Occupation conduit à opposer à l’image généralement répandue d’un « âge d’or » à la réalité d’une existence rendue difficile par les restrictions en papier, les exigences de la censure et les difficultés de la diffusion. Politiquement, la stratégie de « présence» à Vichy suscite d’emblée de nombreux débats internes,
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