Dès le lancement de la revue Trafic en 1991, son fondateur Serge Daney exprime l’intention de faire (ré-) écrire les cinéastes. L’intention se concrétise très vite et l’on trouve en moyenne trois à quatre textes de cinéastes dans chaque numéro. La forme prise par ces textes est extrêmement variée (du poème au document de travail).
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« Bang ! parce que pan ! » : c’est l’explication donnée à la fin de l’éditorial du premier numéro de cette revue consacrée à la bande dessinée, fruit des efforts conjoints de Casterman, éditeur bien connu, et de Beaux Arts magazine qui offre régulièrement des chroniques sur le neuvième art. Deux éditeurs pour un
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Par un effet d’écho [cf. Bang !], paraît La Lunette, présentant œuvres graphiques et bandes dessinées. Objet sans déclaration d’intentions : placé sous le thème du reportage dessiné, répondant donc à une thématique développée dans la revue précitée, est-ce un thème pour ce numéro ou le sujet de la revue ? Attendons la suite :
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Comme ce nom l’indique, cette revue s’intéresse aux savoirs en lien avec la clinique psychanalytique : savoirs hétérogènes. Le premier savoir est celui « recelé dans l’inconscient et dans le symptôme du sujet souffrant », ce savoir caché, inédit, offert par les patients, savoir de la clinique, savoir clinique. Pour l’approfondir et l’éclairer, il s’agit
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Action restreinte nous conduit naturellement auprès du poète des Divagations : « puis écarte la lampe. Tu remarquas, on n’écrit pas, lumineusement sur champ obscur […]. » Le champ obscur qu’explorent en l’occurrence les seize collaborateurs de ce numéro est celui de « l’autre inhumain » : non pas notre quotidien dévitalisé, mais ce qui
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Du jeune écrivain refusé par Jean Paulhan en 1937 au rédacteur en chef de La NRF de 1977 à 1987, Georges Lambrichs n’a cessé de travailler aux confluents de l’édition et des revues, intermédiaire convivial amenant les auteurs à se rencontrer. À Bruxelles, il fréquente le milieu surréaliste, collabore à diverses publications, édite clandestinement un
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Créée en 1946 par Kleber Haedens, cette publication couvre tous les champs du spectacle. Si ses articles sur le théâtre sont faibles, elle brille par les contributions sur le cinéma, milite pour les arts « mineurs » (cirque, jazz…), ouvre ses chroniques à l’Italie, au Québec ou aux États-Unis. En littérature, malgré l’absence de ligne
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Dès 1963, des lettres d’Althusser font mention de la volonté du philosophe de créer une revue. En 1966, avec la constitution d’un groupe de travail et la commande d’articles, un projet se met en place : il s’agit notamment de s’opposer à d’éventuelles « récupérations » après les succès de Pour Marx et Lire le
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Dès l’enfance familiarisé avec la fréquentation des revues, Bernard Pingaud, écrivain, citoyen engagé, collabore toute sa vie à de nombreuses revues. Lecteur pendant la seconde guerre mondiale de Je suis partout ou de La NRF de Drieu La Rochelle, il rencontre Jean Le Marchand, Roland Laudenbach qu’il croisera souvent par la suite. La découverte des
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On connaît l’aphorisme anglo-saxon « publish or perish » qui a valeur de loi pour tous les tenants des sciences dures. Le champ de bataille éditorial des scientifiques est constitué par un réseau bien établi de revues internationales dont le prestige est finement hiérarchisé par un système d’évaluation statistique des citations. Ce terrain s’est considérablement
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