Catherine Millet et Jacques Henric dans les bureaux d'artpress : photographie de Virginie Restain pour La Rder

Au fil des livraisons

Vous trouverez ici, sans hiérarchie aucune, la description de numéros de revues qui nous sont parvenus, sans distinction de champ, de thématique … dans l’ordre chronologique inverse.

Au fil des livraisons

Les Imaginaires du fleuve

      « L’appel du fleuve », mais quel appel ? Le voyage, la contemplation, l’introspection. Dans ce numéro hors-série de 303 à la confluence des imaginaires, auteurs et illustrateurs racontent la Loire en bande-dessinée. Le fleuve y rencontre les tumultes du neuvième art, aussi soucieux de s’emparer de récits personnels que d’interroger les problématiques contemporaines

Publié le

Au fil des livraisons

Quêtes littéraires

  L’on pourrait croire que cette revue se joue de clichés. Rien n’indique en couverture qu’il s’agit d’une revue d’études françaises, rien d’écrit, mais ce clavier d’accordéon frappé des couleurs du drapeau tricolore oriente l’imagination. À bien regarder, il s’agit d’un clavier de machine à écrire, photographie posée sur une liste comme effacée d’auteurs français,

Publié le

Au fil des livraisons

Une fraîche revue : Congre no 1

Comment les mots viennent-ils en tête ? Pourquoi est-ce glauque qui m’arrive, pour évoquer cette nouvelle revue, Congre ?   L’appui de dictionnaires vérifie congruence (si technique, médicale), je n’ose croire à incongru. Je connais le poisson, pas noble mais goûteux, robuste prédateur des côtes rocailleuses. J’ai trouvé : rajoutez un « s », s’il vous plaît. Lisez, à présent.

Publié le

Au fil des livraisons

Au rendez-vous des amis (13)

    Faut-il présenter André Beucler, décédé en février 1985, à Nice, à l’âge de 87 ans ? Probablement, parce qu’on a quelque peu oublié l’auteur de Gueule d’amour (1926), sans doute son roman le plus connu. Comme beaucoup je suppose, c’est par ce livre que j’ai découvert celui qui est né en 1898 en Russie,

Publié le

Au fil des livraisons

À cœur ouvert

    Un format 15 x 22, 150 pages avec variations typographiques suivant les textes, et en couverture, un tableau – L’Autopsie, parfois aussi intitulé Anatomie du cœur, 1890 – du peintre espagnol Enrique Simonet… Nouvelle publication, La Raison du poème, contrairement à ce que son titre laisse penser, « n’est pas une revue de poésie »,

Publié le

Au fil des livraisons

Une poésie de l’attention

  On est toujours un peu surpris de l’intérêt pour la forme du haïku, curieux de ce qu’on entend dans une forme codifiée qui fait de la brièveté, de l’ellipse, du silence, de mystérieuses correspondances, d’échos discrets, la clef de voûte d’une poétique qui vient d’ailleurs. On en connaît les maîtres, lointains et délicieusement opaques

Publié le

Au fil des livraisons

Au rendez-vous des amis (12)

  Déjà la douzième livraison de cette chronique, et c’est seulement la première consacrée à une écrivaine. Il était temps !, nous reprochera-t-on peut-être, et à raison. Je dirai même plus : il était vraiment temps… L’autrice en question est Christine de Rivoyre (1921-2019) ; les très joliment stylisés Cahiers à son nom la rappellent à notre bon

Publié le

Au fil des livraisons

Regards croisés sur la BD

  Si, au rayon cinéma, Bananas est le titre d’un film de Woody Allen, c’est aussi, côté revues cette fois, celui d’une excellente publication qui traite de la bande dessinée avec un regard critique de passionné. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, quelqu’un d’autre que moi a-t-il déjà remarqué que, par son format (17

Publié le

Au fil des livraisons

La Corse, décidément

  La répartition des revues n’est pas égale selon les territoires. Des traditions éditoriales locales, des sociabilités intellectuelles, sensibles peuvent déterminer des réalisations, concrétiser des désirs d’échange, d’émulation, de création.   Depuis des années, à partir de la bibliothèque de Bastia, Christian Peri organise une journée de la revue, aux thèmes toujours renouvelés. Il crée

Publié le

Au fil des livraisons

Au rendez-vous des amis (11)

      « À l’évocation de son nom, de sempiternelles et grotesques critiques devenues désormais des poncifs déferlent : dogmatique, pape, tyrannique, chef d’école, etc., mais jamais le mot poète n’est prononcé. Ce qui traduit bien l’absence réelle de compréhension de sa quête, car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’une quête initiatique vers le merveilleux,

Publié le