Au fil des livraisons

On rit jaune !

L’actualité, le déversement des informations à un rythme effréné, nous paralyse un peu. Comme si on ne pouvait jamais être assez réactifs. Il y un an paraissait le premier numéro d’une revue bien différentes des autres : Des faits. Un deuxième volume a paru au printemps 2019. Une revue différente donc, assurément. Revenons au flot de

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Larevue* 2019

*des arts du langage, et quelques autres    Pour son numéro 2019, Larevue* accueille dans ses pages grand format seize auteurs pour quinze contributions.   C’est une revue lourde mais fine, de 184 pages tout de même, au papier lisse et très blanc, à l’encre très noire, des lettres qui pèsent.   Son format inhabituel

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Météor no 1, mars 2019

Pour son premier numéro, le collectif à l’origine de la nouvelle revue de création poétique Météor s’est donné « l’espace » comme fil conducteur et « fédérateur ». Revue trimestrielle, le premier numéro a été conçu par l’équipe composée de  Christophe Déperkel, Sébastien Kwiek, Antoine Maine et Ramiro Oviedo. Ils mettent à l’honneur le poète sonore Serge Pey qui, pour

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Le Cafard hérétique hors-série # 3 : Jacques Cauda

Jacques Cauda est un jeune peintre d’un certain âge qui, notamment, répand sur les réseaux sociaux sa peinture charnelle et crue, puissante et dérangeante parfois. Il ne s’embarrasse pas de joliesse. Le geste domine, violent mais maîtrisé, dans les corps qu’il représente, sexués et offerts. Série plus sage ( ?), c’est un bestiaire que nous offre

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Yves Navarre, un écrivain dans le monde

Chaque lecteur ordonne un rapport singulier, intime, avec un écrivain. Il semble qu’Yves Navarre, par sa personnalité, l’originalité et la diversité de son travail, occupe une place particulière dans le paysage littéraire des années 70 et 80. Il est comme à côté ; on l’oublie. C’est plus une absence qu’une présence, malheureusement. Sauf pour ceux qui

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La tête et les cornes n° 7

Est-il moyen de ne pas se perdre dans les dérèglements des sens/du sens proposés par ce nouveau numéro de La tête et les cornes ? Parmi toutes ces langues traduites (allemand, japonais, anglais, birman et celle qui est silencieuse ici : le coréen), ce sont langues dans la langue qui nous demandent accueil, patience, attention,

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Le retour de Mirabilia

On se souvient de John Hammond expliquant comment on retrouve l’ADN des dinosaures dans un moustique pris dans de l’ambre… Il faut faire travailler ses méninges pour imaginer un rapport entre Jurassic Park et Mirabilia… Il aura fallu attendre beaucoup moins longtemps pour retrouver cette excellente revue que pour voir renaître les mastodontes de la

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Spasme n° 3 : Les yeux grand fermés

  D’abord il aura fallu entendre parler d’elle, l’apercevoir lors d’une apparition (elle ne court pas les librairies). Il faut s’y attendre, fréquenter ses amis, être dans ses réseaux.   Alors peut-être la rencontrerez-vous. Mais elle ne se livrera pas, pas si facilement. Elle se protège, si fragile sous des transparences artificielles. Passez cette barrière,

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La moitié du fourbi n° 9 : « Vite » et ce n’est pas la précipitation

  Ce n’est pas de la précipitation, car concevoir une revue, c’est s’extraire du temps moderne et accéléré, soumis à la dictature de l’actualité. C’est d’ailleurs le sujet d’Hélène Gaudy, dans « En cours 6 décembre 2018-7 janvier 2019 », évoquant Philippe Lançon, Boucheron et Riboulet, sur le besoin d’être et témoigner face l’événement, mais sans oublier

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Diasporiques : une certaine forme d’inquiétude

  Le temps politique que l’on vit relève d’un étrange suspens. La campagne pour les élections européennes est ouverte, les temps de parole comptabilisés, les affiches placardées devant les écoles. On entend les pro-européens défendre une organisation protectrice à la dimension du monde globalisé des grands ensembles, les farouches opposants l’agonir de tous les maux

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