Extraits

André Malartre et la revue iô

Vingt années après le décès de son fondateur, le poète et homme de théâtre André Malartre, la revue iô apparaît aujourd’hui, parmi les revues qui essaimèrent de la Libération jusqu’aux années 50, comme exemplaire d’un mouvement de renaissance et d’affirmation de la vie, porté par des jeunes gens nés dans les ruines du Premier conflit

Publié le

Extraits

Doc(k)s. Archipel de toutes les poésies expérimentales

Julien Blaine se trouve être, dès les années 1960, au centre d’une activité éditoriale internationale qui sert tout à la fois de pivot et de pilier, de laboratoire et de surface d’essai, de chambre d’écho et de résonance, pour toutes les revendications culturelles, entendons militantes, et artistiques, tout particulièrement poétiques, mineures. Julien Blaine édite des

Publié le

Extraits

Les Lèvres nues. Une arrière-garde en devenir

Le surréalisme belge n’a pas partagé grand-chose avec son cousin français, dominé par la figure d’André Breton. En publiant à Bruxelles, d’avril 1954 à novembre 1958, la dizaine de numéros de la revue Les Lèvres nues, Marcel Mariën fit la démonstration que la révolte qui s’était emparée de la jeunesse européenne au début du siècle,

Publié le

Extraits

Le Festin d’Ésope. Première revue / première œuvre de Guillaume Apollinaire

À 23 ans, Guillaume Apollinaire qui débute alors en poésie, fonde et dirige Le Festin d’Ésope. La revue paraîtra de novembre 1903 à août 1904 et comptabilisera neuf numéros. Dans sa déclaration initiale, elle affiche son souci de n’être « l’organe d’aucune école » ; et il paraît bien difficile en effet de dégager de

Publié le

Extraits

The Black List

L’infamie est un titre de gloire que l’on porte rarement à la boutonnière. Pourtant, il y a bien une certaine ivresse à se savoir un réprouvé. Dans le domaine des Lettres, le nom de cette revue nous propulse d’un coup des décennies en arrière, au temps du Comité national des écrivains dont la commission d’épuration

Publié le

Extraits

Rendez-vous

Un torse bleu phosphorescent, un bras levé et un visage masqué émergent à peine de la presque nuit d’un fond violine. C’est une photographie retravaillée du spectacle chorégraphique Ciguë d’Éric Arnal Burtschy qui fait la couverture de cette revue d’ample format consacrée à ce que l’art d’aujourd’hui peut offrir de moins facile à classer dans

Publié le

Extraits

Le Pigeon

En ces temps de dérèglements climatiques, on ne sait plus vraiment si les hirondelles font encore le printemps. Quoi qu’il en soit, ce printemps-ci aura fait, lui, Le Pigeon. D’abord, voyons voir son plumage : il est luisant, soyeux, soigné. La bestiole a de l’allure : un format généreux (19×24) pour une lecture confortable et

Publié le

Extraits

La Moitié du fourbi

Voir grand Alors que paraîtra dans quelques semaines le second numéro de La Moitié du fourbi, une revue papier de 112 pages, de 16,5 sur 22 cm, vendue au prix de 14 euros, et « à propulsion bi-annuelle », regardons de près le premier : Écrire petit. Autour de cette proposition se cristallise un sommaire

Publié le

Extraits

Kritiks

Voilà quelque chose qui manque en France : une revue consacrée aux arts. Il y a beaucoup de magazines sur ce sujet, mais assez peu de périodiques permettant un approfondissement du sujet. Voilà un point très positif. Comme il s’agit d’un premier numéro, la couverture nous dit déjà pas mal de choses sur ses intentions

Publié le

Extraits

La revue capverdienne Claridade (1936)

La revue Claridade paraît en mars 1936. Revue de fondation, elle marque la naissance d’une littérature se décolonisant de sa matrice portugaise. On s’attache à montrer la fonction d’une revue dans l’émergence des littératures postcoloniales. La revue est un lieu d’affirmation collective. Quelles stratégies Claridade met-elle en œuvre dans ce processus d’autonomisation ? On précisera

Publié le