Au fil des livraisons

REVU n° 2 : La ville à nos pieds

  Battant le pavé tant qu’il est chaud, plus d’une trentaine de poètes déposent leur mousse sur nos trottoirs urbains dans ce deuxième opus de la revue REVU.   « Si tu crois discerner le fracas/Alors rejoue/Et écume/C’est juste de la mousse » (Marine Gross) pour « garder vivante et fraîche en mémoire une bulle de petite facture

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Quaderni del Circolo Rosselli, anno XXXVI, fascicolo 125, 3/2016 : Actualité d’un souvenir

Comment lutter contre la régression de la culture politique ? Comment réactiver le débat démocratique ? Comment « réacculturer » la classe politique ?   Ces questions particulièrement brûlantes servent de boussoles aux Quaderni del Circolo Rosselli. Rien de surprenant à ce que ces interrogations proviennent d’Italie, ce laboratoire de la modernité politique d’où nous parviennent souvent les analyses les

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Vin sur vin : Revue de la BnF n° 53

« Un homme qui ne boit pas de vin du tout est suspect », disait, ne plaisantant qu’à moitié, l’acteur Jean Carmet, lui qui levait le coude plus qu’à son tour. Plus sérieusement, un survol historique montre qu’en matière de consommation d’alcool, la suspicion porte toujours sur celui qui boit plus que de raison. En témoigne ce

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La rassurante étrangeté de la revue Phaéton

Phaéton est une revue comme les autres. Je veux dire comme toutes les autres vraies revues. Autant dire qu’elle ne ressemble à aucune. Alors que vient de paraître son deuxième numéro, on peut tenter de dégager du maquis de cette étrange et foisonnante livraison des lignes de force, des caractéristiques, peut-être, si l’on y tient,

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Aman Iwan : (Se) Construire ensemble

Partons…   Partons de l’extérieur   18,5 x 26,5 cm   Sur toute la couverture se déploie une photographie, lacustre ou fluviale. Nous suivons des jeunes filles, élèves sans doute, qui se rendent en barque à l’école. Le bleu tendre du ciel répond à celui de l’eau. Est-ce le matin ? Le rivage est luxuriant.

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Le matériel des dieux

  Dans sa préface au livre du chanoine Boulard, Premiers itinéraires en sociologie religieuse (éd. Ouvrières/économie et humanisme, 1954), Gabriel Le Bras saluait la « modestie de l’auteur et la majesté de la science ». Tandis que les problèmes et les angoisses de l’heure appellent un repositionnement des sciences humaines et sociales (voir à ce propos l’article

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Estuaire n° 166, « Collections »

Ne vous fiez pas à la couverture, à l’œuvre pastel, comme pâlie, faussement calme comme un Morandi, de Sophie Jodoin*.   Ni aux pages roses qui s’intercalent pour passer d’un auteur à l’autre, d’un poète l’autre.   La revue est solide, déterminée dans ses partis pris. C’est la livraison 166 de la revue Estuaire et

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Les Nouveaux Cahiers pour la Folie n° 7

  Comment naviguer en pleine tempête, lorsque la force insoupçonnée des déferlantes menace l’intégrité du navire, lorsque le vent imprévisible, insaisissable brise la coque à la solidité déjà compromise ? Survivre au naufrage, rassembler les morceaux épars, et pourquoi pas fabriquer un radeau. C’est ce que nous propose dès l’édito le numéro 7 des Nouveaux Cahiers

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Le Débat, n° 191 : “la droite jusqu’où ?”

La campagne électorale mobilise aussi les revues, ces espaces de réflexion si différents du barnum médiatique et de l’hyperactivité des réseaux sociaux. C’est leur « fonction citoyenne » et leur honneur de permettre aux lecteurs de prendre le temps de réfléchir et d’apprendre afin de se forger leurs idées, d’éclairer leurs opinions. Elles sont à ce titre

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Esprit, « L’avenir de la gauche »

Dans son numéro de septembre, la revue Esprit s’interroge sur « l’avenir de la gauche ». Le fil conducteur du dossier est, comme l’indique en introduction Jonathan Chalier, « l’embarras de la gauche à propos de la mondialisation ». Pour Antoine Garapon, la globalisation menacerait de « ringardiser » cette gauche qui, pour survivre, devrait selon lui « faire l’apprentissage de la

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