Au fil des livraisons

Retour au XIXe siècle

C’est décidément une bien belle revue que Le Magasin du XIXe siècle. Portée par la Société des études romantiques & dix-neuviémistes et publiée avec courage par Champ Vallon (300 pages dans un format XXL, tout de même), cette publication fait (re)vivre le XIXe siècle de fort pertinente manière. Après « Sexorama », « Quand la ville dort » ou

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Le cas des n-K : Nunatak & Nawak

Il y a quelques années, l’apparition en salve de nouvelles revues avait inspiré à votre serviteur une chronique pour la Revue des revues no 50, « Le cas des K », et qui commentait les revues Klaatu, Kahel, Aka et Patchwork.   Une même inspiration, une initiale commune et cette décidément belle consonne en finale sont à

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Le premier numéro d’Artichaut

  Quel drôle de titre que celui-ci. Filant la métaphore, à l’instar de Effeuillage (revue de critique des média), l’on pourrait s’attendre à du feuilletage de textes très courts, poésie ou autres, de page en page : eh bien non. Pas seulement.   Il faut considérer ce premier numéro comme un bourgeon, une envie collective

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Combinatoire : Les Cahiers de Tinbad, troisième livraison

  Et de trois pour Les Cahiers de Tinbad, qui montrent une nouvelle fois une réelle densité. D’une allure qui, curieusement, n’est pas sans évoquer L’Infini (le rouge du titre, le blanc cassé de la couverture et jusqu’aux dimensions de la publication), cette revue continue de faire fond sur une conception créative de l’expérience critique.

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VOTEZ FOURIER !

  Stendhal ne s’est pas trompé en qualifiant Charles Fourier (1772-1838) de « rêveur sublime » ; ne signifiait-il pas de cette façon que ces vastes constructions minutieuses et prévoyantes étaient le fruit d’une imagination faisant éclater le cadre trop étroit habituellement réservé aux rêves pour aborder directement aux rives de la réalité ?   Et Breton

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Cahiers Benjamin Péret n° 5

La très sobre couverture des Cahiers Benjamin Péret n’annonce en rien l’abondance qu’offre cette revue. J’utilise à dessein « revue », car le mot dit bien la richesse d’une telle publication, la qualité de son « montage ». Sous une discrétion apparente qui mérite amplement d’être dépassée par ce qu’on appelle curiosité, ces cahiers, richement illustrés, invitent à redécouvrir

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Rehauts n° 38

  Comme le temps passe vite : Rehauts, la revue d’Hélène Durdilly, fêtera bientôt ses 20 ans. Ce sera en 2018. D’ici là, feuilletons la 38e livraison de cette revue, d’une élégante sobriété toujours, à la croisée de l’art (le titre même, rappelons-le, renvoie à la pratique du dessin) et de la littérature. Il y a

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Architecture & Poésie

Architecture & Poésie n’est pas diserte sur elle-même. Un ours en première page déploie un collectif nombreux : nous sommes dans une revue-tribu. Seize auteurs, trois traducteurs, onze photographes (parfois l’un et l’autre) sous un rectangle vide encadré de noir épais : étrange pour un faire part de naissance. Nous apprenons que A&P est diffusé

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Contre-allées n° 37/38

  « jour et nuit ça bavarde/qui parle dans mon corps ? » (Christian Garraud). Infinies variations des formes, bruissements des âges, voix de femmes et voix d’hommes, Contre-allées épouse la poésie dans tous ses états, dans la multiplicité de ses langues, conjuguant de neuves écritures à celles de longtemps reconnues. De la poésie pour « respirer autrement », elle

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Célébrations d’Oblivion

Tous mes dictionnaires sèchent lamentablement. Ni mes Larousse, petit ou grand, ni mon bon vieux Littré et pas plus mon fidèle Robert historique de la langue française (comme quoi, Alain Rey n’est pas incollable) ne disent quoi que ce soit du mot oblivion. Terme issu du vieux français signifiant oubli en langue anglaise, comme nous

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