Un torse bleu phosphorescent, un bras levé et un visage masqué émergent à peine de la presque nuit d’un fond violine. C’est une photographie retravaillée du spectacle chorégraphique Ciguë d’Éric Arnal Burtschy qui fait la couverture de cette revue d’ample format consacrée à ce que l’art d’aujourd’hui peut offrir de moins facile à classer dans
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S’il fallait tirer un fil dans le dernier numéro de Patchwork, on dirait : poésie. Très présente, elle s’offre sous des dehors divers : épicée et fantaisiste avec Arnaud Viviant dont on ne savait point la muse, urbaine et vagabonde dans les moments croqués par le regard de Goulven Le Brech, lyrique, existentielle (Thierry Cazals, Michel
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« Peser, soupeser l’idée de révolution », voici l’enjeu du dernier numéro de la revue Aden. Sous le titre interrogatif « Faire la révolution ? », la revue consacrée à Paul Nizan et aux années 1930 propose un dossier rassemblant études historiques, textes et témoignages. Signalons en particulier l’article approfondi de Charles Jacquier sur la place de l’idée de
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La troisième livraison des Cahiers Benjamin Péret (septembre 2014) se place sous le signe de l’oiseau fétiche du poète, le colibri. L’auteur des Zozios, Jacques Demarcq, présente le portrait d’un autre volatile, le péret sublimo sublimo qui chante tsiirrr tsihii tsitsidé crak crak pia-piah. Le numéro de ces Cahiers impeccablement orchestrés par Gérard Roche et
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En janvier 1965, André Breton écrivait à Kenneth White : « Jeudi soir, attablé comme de coutume au fond de ce café des Halles à l’enseigne de La Promenade de Vénus, j’avais, la revue en main, longuement insisté sur le haut accent de nouveauté qui me frappait dans cet “À la lisière du monde” ».
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Ce n’est pas parce qu’on est petit qu’on mérite de passer inaperçu. Et ce serait vraiment bête quand on s’appelle La moitié du fourbi avec un premier numéro qui s’avance sous cette bannière : «Écrire petit». Et ça grouille : 18 variations composent une sommaire infiniment inventif. Les écritures microscopiques de Werner Herzog dans ses carnets
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Voici une revue à tous égards unique et ce n’est pas une formule rhétorique : son objet, son seul objet est la littérature coréenne et ses entours. Fondée par des amoureux et spécialistes de la Corée, Keulmadang (on dépliera l’énigme du titre en suivant le lien) s’est d’abord créée sur le net en 2009 mais « elle demandait encore
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« La BibliotheK Sauvage se veut une expérience et non une marchandise. Les lieux où l’on pourra se procurer des exemplaires imprimées de la revue sont rares, comme sont rares les amis. Aussi, cette rareté sera-t-elle d’un grand réconfort. » affirment les deux fondateurs Alain Guilleux et Jean-Pierre Texierde de « cet abreuvoir éclectique, poétique et politique. »
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Chroniques du ça et là, pour son 6e numéro, s’invite au Japon. Riche mosaïque de propositions qui font miroiter de multiples facettes de la culture japonaise d’aujourd’hui. Poèmes, photographies (au rythme de nombreux portfolios), peintures, essais, entretiens, notes de voyages se pressent dans un sommaire aussi dense que varié. Du cinéma au théâtre (buto,
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La revue Approches consacre à la question centrale des frontières l’épais dossier de son 159e numéro (septembre 2014). Le thème est difficile à traiter dans son ensemble tant le champ est vaste, le mot polysémique, l’histoire de ses représentations infinies. L’hétérogénéité du sommaire montre bien cette complexité. Ainsi passe-t-on d’un ensemble sur Debussy, Ravel et
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