Au fil des livraisons

Après la démocratie carbone : Dissent, hiver 2020

Outre-Atlantique, la pensée critique ne se contente pas d’invoquer l’impeachment. Elle s’active. La fameuse Revue Tocqueville s’est transformée et, parallèlement à son édition papier (dont le dernier numéro est consacré au capitalisme [1]) propose désormais une revue numérique du plus grand intérêt pour qui veut suivre l’évolution des idées aux États-Unis et maintenir le dialogue franco-américain.

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L’Allume-feu continue de faire ses classes

Et de quatre (ou cinq si l’on compte dans le lot le numéro zéro) pour L’Allume-feu, la revue de l’association éponyme d’abord hébergée par La Générale et désormais au sein des Grands Voisins. Après l’insolence, le feu, le coup, la triche et en attendant, en février, le virage, cette livraison-ci a pour thème la classe.

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« Souviens-toi que tu as été étranger »

  L’action de la pensée n’est pas éteinte. Au contraire. Discrètement, loin des crises de nerfs et des querelles médiatiques, elle poursuit son travail comme celui, salutaire, de repenser l’hospitalité. En réponse à la « crise des migrants » et à sa « gestion » par des Européens divisés, c’est l’un des plus importants chantiers

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Panaït Istrati & Romain Rolland

  Il y a des écrivains qui fondent des communautés. Dont la fréquentation, l’admiration qu’on leur porte, ordonnent une connivence. Ils sont au centre d’un partage paradoxal : on veut les faire connaître en même temps que leur discrétion semble nous élire au rang d’une confrérie. Quelques exemples : Bruno Schulz, Klaus Hoffer, Danilo Kiš, Maurice Pons…

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La fraternité des images

    On ne glosera pas (trop) sur les liens qui unissent langue et images, poésie et peinture, sur le lien de fécondation qui les entretient dans une relation infinie, indécidable. C’est un mystère qui se pérennise, dont on ne s’extrait jamais vraiment. C’est cette fascination réciproque, cette fraternité profonde, qu’explore le numéro de la

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Expérimentations splendides, comme son nom l’indique

Il y a les revues attendues, parution au long cours, titre et contenu de concert, et puis il y a les autres, qui surgissent comme oiseau de feu dans le paysage de papier, prennent de suite leur envol, la malle pleine d’images et d’émoi, la ligne de conduite qui ressemble à une ligne de fuite,

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Fanon : « Le murmure angoissé des luttes souterraines »

    On entre toujours dans une revue d’une manière différente. Et c’est ça qui est bien, aussi, avec les revues : ça recommence toujours. Et c’est ainsi qu’on lit une revue, puis une autre, puis une autre, une autre encore, par bribes, à la suite, étonné, perplexe parfois, enthousiaste aussi, convaincu… C’est une aventure permanente

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D’Ardèche, d’ailleurs et d’ardeur : Faire part n° 38/39

Dans quelle mesure l’écriture – ou toute autre intention artistique (peindre, photographier, dessiner…) – peut-elle coïncider avec telle ou telle terre d’élection ? Dit autrement, le lieu élu peut-il se traduire exactement dans et par le geste créatif ? Peut-on, ce lieu, en restituer la pleine présence ? Il me semble qu’il s’agit de cela avant tout dans

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Des faits, deuxième lecture

Les revues sont affaires de collectifs. Ent’revues en est un aussi. C’est pourquoi, nous publions exceptionnellement une deuxième lecture des deux premiers numéros d’une revue qui prend le monde contemporain à rebrousse-poil.        On est en droit de s’interroger : comment se fait-il que vienne à paraître une revue consacrée à la célébration de récits

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Derviche tourneur n° 3

    Lancée en 2017, Derviche tourneur trouve avec sa troisième livraison son aire et son allure. Après un fascicule fort traditionnel arborant le dessin d’une derviche barbu en pleine tournance sur sa livraison inaugurale, cet irrégulomadaire sans obligations avait produit une double affiche en risographie « sous le signe du cœur et de Walter Benjamin »

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